Age : 103 Messages : 2 Date d'inscription : 30/03/2013
Sujet: Il paraît que t'étais une princesse... | Libre Dim 31 Mar - 14:09
« Depuis que t'es montée là-haut..
.. les anges n'ont jamais été si beaux. »
« Il paraît que t'étais une princesse, moi je n'en ai jamais connu. Juste des larmes et des détresses, et ma chanson un peu perdue.. Et si jamais tu veux redescendre, sache que mon coeur est ouvert et qu'il saigne à n'en plus comprendre. »
Il faisait noir, froid, humide, le vent soufflait fort et la seule lumière qui persistait dans la pénombre et qui me permettait de guider mes pas était celle de la lune. Je ne savais pas exactement quelle heure il était, ni quand le soleil allait me baigner à nouveau dans ses rayons chaleureux et reposants. Si j'étais là, à gravir une montagne en pleine nuit, balloté par les bourrasques de vent, c'était par choix et non par hasard. Depuis quelques jours maintenant, mes pensées ne se tournaient plus que vers Hayden, l'amour de ma vie. Et mes enfants, aussi, que je ne reverrai certainement plus. J'étais tourmenté par la tristesse, le manque, la douleur, et je ressentais le besoin de leur parler. Enfin, surtout à Hay'. Et étant donné que j'avais entendu dire que cette montagne se prénommait La Montagne des Âmes, peut être que..
Il ne me fallut pas des heures et des heures pour arriver au sommet de l'édifice, un peu d'agilité et de rapidité m'avait suffit à traverser cet obstacle de pierre. Et même si parfois j'avais sentit mes pas se dérober sous moi, j'avais tenu bon et j'y était arrivé. Une fois arrivé en haut, l'atmosphère légère et un p'tit peu mystique m'avait totalement emporté, j'étais ailleurs et je me sentais.. étrange. C'était la première fois que je montais sur un sommet, que j'étais si proche du ciel, que j'étais si proche de mon amour... A cette pensée, je sentis mon coeur se déchirer à l'intérieur de mon poitrail et un torrent de larme humidifia mon visage. Je ne contrôlait plus rien. Et, étrangement, un sentiment de haine et de colère vint remplacer toute la tristesse et le manque qui subsistaient en moi. Crise. Et lorsque je me retournai pour entreprendre la descente de la montagne, j'aperçus une étrange forme se dessiner à quelques mètres de moi. Je fronçai alors le regard, ne quittant plus cette ombre des yeux.